Des mauvaises nouvelles....

Publié le par SUD INOPLAST FLERS

INOPLAST
Le premier employeur privé de l'Ardèche face à la crise de l'automobile
par La Rédaction du DL | le 05/11/08 à 05h05   

Pour ce genre d'événement, l'équipementier Inoplast se serait bien passé d'être aux premières loges. Cette société, spécialisée dans la fabrication de pièces en matériaux composites, connaît actuellement des difficultés dues à la crise, surtout celle de l'automobile (¹). Car quand ses clients, comme Renault, Volvo et PSA, toussent, le premier employeur privé de l'Ardèche éternue. Conséquence : du chômage partiel, des chaînes de montage tournant au ralenti, les départs non remplacés, la fin de contrat pour 200 intérimaires... et une grande inquiétude au sein des salariés.

Des mauvaises nouvelles presque chaque semaine


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Inoplast - Le principal site à Saint-Desirat 
   
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« Cela a commencé au mois de septembre, notamment quand les difficultés sont apparues à Renault-Sandouville. Ensuite, il y a eu la crise financière qui a fait chuter les commandes côté camion », explique Pascal Lemercier, secrétaire du comité d'entreprise (CGT), à Saint-Désirat où est basé le siège. « Et presque chaque semaine, un CE (comité d'entreprise, ndlr) exceptionnel est convoqué pour annoncer des mauvaises nouvelles », ajoute-t-il.
Avec le délégué syndical, Bernard Bosc, cégétiste également, il n'avait pas connu une telle crise à Inoplast depuis 1993 : « Cela avait duré entre six et huit mois avec trois à quatre jours chômés par mois. Mais cette fois, c'est encore plus préoccupant, d'autant que les nouvelles commandes sont attendues pour 2011 et 2012. Que va-t-on faire en 2009 et 2010 ? »
Pour l'instant, la direction tente de s'adapter tant bien que mal à ce contexte difficile. « Nous ne sommes pas inquiets pour le long terme mais, pendant ces prochains mois, nous avons à traverser une tempête », nous avait précisés vendredi dernier Jean-Louis Gay, directeur adjoint (²). Les ateliers ont fermé deux jours la semaine dernière. Ils devraient l'être de nouveau, pendant deux journées, courant novembre. Et ne fonctionneront pas entre Noël et jour de l'An. « Pour l'instant, la plupart des salariés posent des RTT ou des congés payés. Mais si ça dure, la situation deviendra compliquée car lors du chômage partiel, on n'est payés que 50 % de notre salaire », craint le délégué syndical.
Et la CGT, majoritaire au sein de l'entreprise, de s'interroger : « La direction nous a dit qu'il fallait variabiliser l'effectif en 2009 sans licenciement, ni de plan social. Mais que veut dire "variabiliser" ? » Un néologisme qui est loin d'apaiser les inquiétudes.

(¹) Lire l'édition du 1er novembre.
(²) Re-contactée lundi, la direction d'Inoplast n'a, pour l'instant, plus souhaité communiquer, suivant la consigne de son actionnaire Plastic Omnium.
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